Plan stratégique pour le pôle d’hydrogène de l’Ontario à Sarnia-Lambton
Canada
En bref
Principale agence de développement économique de la région de Sarnia-Lambton, le partenariat économique Sarnia-Lambton (SLEP) cherchait à obtenir un plan stratégique détaillé incluant une vaste participation des parties prenantes. Ce plan a évalué les possibilités et les besoins pour positionner la région en tant que principal pôle d’hydrogène à faible teneur en carbone en Ontario, en s’appuyant sur l’économie et les infrastructures de l’hydrogène existantes et en se développant grâce aux technologies de décarbonisation.
Principale agence de développement économique de la région de Sarnia-Lambton, le partenariat économique Sarnia-Lambton (SLEP) cherchait à obtenir un plan stratégique détaillé incluant une vaste participation des parties prenantes.
Le défi
C’est dans la région de Sarnia-Lambton qu’on retrouve le plus grand groupe de producteurs et d’utilisateurs d’hydrogène actuels et potentiels en Ontario. Ce groupe comprend des intervenants des secteurs de la pétrochimie, de la chimie hybride, de la fabrication avancée et de l’agriculture à valeur ajoutée. Plus de 150 000 tonnes d’hydrogène sont produites et utilisées dans cette région chaque année comme matière première pour le raffinage, les produits chimiques et la production d’engrais.
La région de Sarnia-Lambton fait déjà office de pôle d’hydrogène à grande échelle et multisectoriel. Les objectifs du plan stratégique sont d’effectuer la transition vers une production d’hydrogène à faible teneur en carbone, de permettre la mise en œuvre de technologies de transformation qui utilisent l’hydrogène pour une décarbonisation en profondeur afin d’accroître la demande, et d’attirer des investissements directs au profit de l’économie et des communautés locales. Les principaux défis dans l’élaboration du plan résidaient dans l’acceptation de l’industrie et les points de vue divergents sur ce qui constitue des investissements et actions prioritaires pour la région. Les possibilités sont nombreuses, mais les défis et les obstacles à la mise en œuvre le sont tout autant. L’engagement auprès des parties prenantes a été crucial pour débusquer les points de vue divergents et trouver des occasions de collaboration entre les intervenants pour surmonter les obstacles.
La région de Sarnia-Lambton fait déjà office de pôle d’hydrogène à grande échelle et multisectoriel. Les objectifs du plan stratégique sont d’effectuer la transition vers une production d’hydrogène à faible teneur en carbone, de permettre la mise en œuvre de technologies de transformation qui utilisent l’hydrogène pour une décarbonisation en profondeur afin d’accroître la demande, et d’attirer des investissements directs au profit de l’économie et des communautés locales. Les principaux défis dans l’élaboration du plan résidaient dans l’acceptation de l’industrie et les points de vue divergents sur ce qui constitue des investissements et actions prioritaires pour la région. Les possibilités sont nombreuses, mais les défis et les obstacles à la mise en œuvre le sont tout autant. L’engagement auprès des parties prenantes a été crucial pour débusquer les points de vue divergents et trouver des occasions de collaboration entre les intervenants pour surmonter les obstacles.
Nos solutions
L’objectif global était d’élaborer une feuille de route et un plan d’action pour l’attraction d’investissements et la création d’emplois au profit de l’économie locale. Le SLEP nous a confié le mandat d’élaborer le plan stratégique pour atteindre cet objectif. Le plan stratégique, publié en ligne par le SLEP ici, présente les résultats d’un vaste engagement auprès des parties prenantes; de l’évaluation des forces et faiblesses régionales; des leçons tirées auprès d’autres pôles d’hydrogène dans le monde; et de la modélisation de la demande d’hydrogène prévue et de la compétitivité des coûts.
Pour démarrer l’élaboration de la stratégie, nous avons commencé par consulter plus de 20 parties prenantes de l’industrie, du milieu universitaire et des organismes de recherche et développement au moyen d’ateliers virtuels. Nous leur avons demandé des informations et leur point de vue sur l’activité industrielle actuelle, la production et l’utilisation de l’hydrogène, ainsi que les plans de croissance et de décarbonisation. L’engagement auprès des parties prenantes a inclus des ateliers, des entrevues et des discussions avec les principaux intervenants, ainsi que des révisions de modélisations et rapports préliminaires. Nous avons recueilli des renseignements sur la demande en énergie dans la région, élaboré des prévisions de la demande d’hydrogène bas carbone pour plusieurs solutions potentielles, et évalué la compétitivité économique de la région en comparaison avec d’autres pôles d’hydrogène. Grâce aux parties prenantes qui nous ont permis de mieux comprendre les obstacles potentiels, nous avons ensuite préparé le plan d’action pour l’attraction des investissements. Celui-ci comprend des actions et des échéanciers suggérés pour le SLEP et les parties prenantes dans six grandes catégories: Élimination des obstacles en matière de politiques; Promotion et habilitation du pôle; Partenariats; Développement d’infrastructures partagées; Formation de la main-d’œuvre; et Engagement et éducation de la communauté.
Pour démarrer l’élaboration de la stratégie, nous avons commencé par consulter plus de 20 parties prenantes de l’industrie, du milieu universitaire et des organismes de recherche et développement au moyen d’ateliers virtuels. Nous leur avons demandé des informations et leur point de vue sur l’activité industrielle actuelle, la production et l’utilisation de l’hydrogène, ainsi que les plans de croissance et de décarbonisation. L’engagement auprès des parties prenantes a inclus des ateliers, des entrevues et des discussions avec les principaux intervenants, ainsi que des révisions de modélisations et rapports préliminaires. Nous avons recueilli des renseignements sur la demande en énergie dans la région, élaboré des prévisions de la demande d’hydrogène bas carbone pour plusieurs solutions potentielles, et évalué la compétitivité économique de la région en comparaison avec d’autres pôles d’hydrogène. Grâce aux parties prenantes qui nous ont permis de mieux comprendre les obstacles potentiels, nous avons ensuite préparé le plan d’action pour l’attraction des investissements. Celui-ci comprend des actions et des échéanciers suggérés pour le SLEP et les parties prenantes dans six grandes catégories: Élimination des obstacles en matière de politiques; Promotion et habilitation du pôle; Partenariats; Développement d’infrastructures partagées; Formation de la main-d’œuvre; et Engagement et éducation de la communauté.
L’impact
L’information et l’analyse présentées dans le plan stratégique publié démontrent que la région de Sarnia-Lambton possède les avantages stratégiques nécessaires afin d’agir comme tremplin pour une économie de l’hydrogène bas carbone à grande échelle et multifacette en Ontario. La région est bien placée pour devenir l’un des plus grands pôles d’hydrogène à faible teneur en carbone au Canada et un chef de file de la décarbonisation industrielle, ainsi que de la recherche et du développement de solutions d’hydrogène à faible teneur en carbone.
Il existe une possibilité considérable d’élargir le pôle local d’hydrogène bas carbone de Sarnia-Lambton en faisant en sorte que celui-ci remplace l’hydrogène actuellement utilisé comme matière première. De plus, cela permettra le mélange d’hydrogène dans les quatre centrales électriques au gaz naturel de la région afin de réduire l’intensité de pic de carbone du réseau électrique de l’Ontario; dans les systèmes de chauffage industriels au gaz naturel pour réduire les émissions industrielles à grande échelle; et dans le réseau local de distribution de gaz à basse pression alimentant les clients résidentiels, commerciaux et de l’industrie légère. D’ici 2050, la demande pourrait passer de près de 500 000 à plus de 1 000 000 de tonnes d’hydrogène par an dans la région seulement.
Il existe une possibilité considérable d’élargir le pôle local d’hydrogène bas carbone de Sarnia-Lambton en faisant en sorte que celui-ci remplace l’hydrogène actuellement utilisé comme matière première. De plus, cela permettra le mélange d’hydrogène dans les quatre centrales électriques au gaz naturel de la région afin de réduire l’intensité de pic de carbone du réseau électrique de l’Ontario; dans les systèmes de chauffage industriels au gaz naturel pour réduire les émissions industrielles à grande échelle; et dans le réseau local de distribution de gaz à basse pression alimentant les clients résidentiels, commerciaux et de l’industrie légère. D’ici 2050, la demande pourrait passer de près de 500 000 à plus de 1 000 000 de tonnes d’hydrogène par an dans la région seulement.